D’après les statistiques, 16% de la population européenne se trouve en situation de handicap. Ce chiffre augmente avec les années. La mise en place d’une infrastructure dédiée aux personnes en situation de handicap se trouve au cœur de la politique européenne. C’est pour cette raison que l’infrastructure de nombreuses villes européennes a évolué afin de permettre aux personnes à mobilité réduite de circuler et de voyager librement. D’ailleurs, la loi Handicap de 2015 a été instaurée dans ce but. Toutefois, certaines villes sont mieux structurées que d’autres.
Les villes les plus accessibles
La France se démarque des autres pays grâce à ses villes et ses communes qui disposent de nombreuses infrastructures adaptées aux personnes en situation de handicap.
Les villes de Nantes, d’Evreux, de Lyon et de Grenoble ainsi que les communes de Mans, de Belfort, d’Evry et d’Epinal sortent du lot en matière d’accessibilité pour tous. Elles dominent le classement européen des villes les plus accessibles et ce, depuis plusieurs années.
Ainsi, l’accessibilité aux centres commerciaux, aux bureaux de poste, aux piscines, aux salles de cinéma a connu une grande évolution dans ces lieux. Ils offrent un cadre de vie adapté à ces personnes à mobilité réduite en mettant en place un réseau de bus accessible entre autres.
Des infrastructures améliorées
Parmi les pays européens, les villes de France ont été plusieurs fois récompensées pour être une ville accessible pour les handicapés. Elles sont également accessibles aux non-voyants et aux malentendants.
Dans plusieurs de ces villes, il a été constaté que les établissements municipaux ont effectué les travaux nécessaires pour améliorer la qualité de vie de cette partie importante de la population.
Les points à améliorer
Même si la politique sociale envers les personnes handicapées a évolué, elle reste un vrai problème dans certaines villes de France. Loin d’améliorer leur performance, ces dernières restent inaccessibles.
En outre, le nombre des écoles pouvant les accueillir sont encore loin du compte. Pareillement, le nombre de commerces de proximité n’ont pas beaucoup augmenté. Il est difficile pour ces personnes de se rendre chez un boulanger par exemple. D’autre part, les transports devaient également être améliorés, mais seulement 42% des réseaux de bus sont accessibles.
D’un autre côté, l’Association des paralysés de France (APF) déplore l’inaccessibilité aux établissements médicaux alors que leur premier rôle consiste à accueillir les personnes les plus vulnérables sur le plan physique. De plus, ces personnes à mobilité réduite n’ont même pas la possibilité de choisir leur ophtalmologiste ou autres médecins spécialistes. En effet, le nombre des personnels de santé destinés à recevoir ces personnes reste insuffisant.